Harmonie

driss el azami

Une vraie obsession « PJD » s’est emparée, et depuis longtemps, de l’éditorialiste de l’économiste allant jusqu’à qualifier le discours du PJD d’hégémonique et remonter au début du siècle dernier pour trouver les origines de « cette montée » qu’il qualifie de « totalitaire ».

L’éditorialiste semble être désarçonné et s’inquiète du fait que ce discours est adopté non seulement par les militants du PJD, ses électeurs, mais également par une partie large de l’opinion publique, y compris l’élite.

La réalité est que le discours du PJD n’est ni dominant, ni hégémonique, c’est tout simplement un discours de sincérité, de vérité et de responsabilité et c’est surtout, faut-il le rappeler, un discours d’harmonie.

Harmonie avec les constantes constitutionnelles fédératrices auxquelles toute la Nation marocaine est attachée.
Harmonie entre les principes défendus, la parole donnée et les actions réalisées.

Harmonie avec les attentes et aspirations des citoyens et de l’élite pour une société solidaire où nous jouissons tous de la sécurité, de la liberté, de l’égalité des chances, de la dignité et de la justice.

Et si « une large partie de l’opinion publique, y compris l’élite a adopté ce discours », c’est parce que ce discours est le sien et parce qu’elle a certainement lu, vu et a été convaincue par la pratique démocratique, le bilan, le programme, et l’action du PJD et ce, malgré de telles campagnes calomnieuses et ignominieuses à l’égard du parti.

Et s’il est vrai que « de grands changements en profondeur se produisent dans la société marocaine », et que « la vie politique est en train de changer radicalement », il est tout aussi vrai que, malheureusement, l’éditorialiste de l’économiste n’a fait aucun effort pour faire évoluer sa grille de lecture de ces changements et pour se faire prescrire, le temps d’un éditorial, une dose de courage pour dénoncer et s’attaquer aux vraies velléités « totalitaires », comme l’ont fait, en particulier, courageusement et démocratiquement les électeurs, au lieu d’accuser lâchement et de jeter l’opprobre sur le PJD et sur celles et ceux qui n’ont fait qu’exercer leur droit constitutionnel à choisir.

Et s’il est, enfin, semblable que certains « ne savent plus comment construire une légitimité », c’est parce qu’au Maroc il n’y a qu’une seule légitimité qui vaille, et qui est belle et bien établie depuis fort longtemps heureusement, avec comme devise : DIEU, LA PATRIE, LE ROI.

 

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